Sa fille, très compréhensive, s’est toujours adaptée à sa mère, et Myriam s’efforce de ne pas la surcharger de responsabilités liées à son handicap, pour elle, ce n’est pas son rôle d’être aidante. Le tricycle lui a permis de retrouver une certaine mobilité dans sa vie de tous les jours. Si l’arrivée de son enfant a été une grande joie, Myriam regrette de ne pas avoir eu plus d’aide dans les premiers mois, particulièrement en raison de la fatigue et des douleurs. Elle s’est aussi sentie seule et elle est convaincue que les parents en situation de handicap ont besoin de créer des liens et de partager leurs expériences pour mieux vivre leur parentalité.